À Toi qui Luttes

Tu marches dans l’ombre, pieds lourds de fatigue,

Les jours se répètent en un triste vertige.

Les chaînes invisibles enserrent ton corps,

Et l’espoir fragile vacille encore.

Mais écoute bien, au-delà du silence,

Une voix murmure, emplie d’espérance.

Ta route est semée de chutes, de tourments,

Mais elle ne s’arrête pas à cet instant.

La nuit te ment quand elle te dit

Que demain sera toujours ainsi.

Le vent peut tourner, la pluie s’effacer,

Et le soleil renaître après l’orage passé.

Tu es plus fort que ce poids sur ton dos,

Un feu sommeille au creux de tes os.

La douleur d’hier ne fait pas ton destin,

L’avenir t’appelle, il tend une main.

Alors relève-toi, pas après pas,

Chaque souffle repris est une victoire.

Ce n’est pas la fin, ce n’est qu’un détour,

Le meilleur arrive, attends ton jour.