Histoire de vie de Marie – Edith

Histoire de vie de Marie – Edith

Nouvelle   Aventure !

Nous partons tous les deux vers une seconde aventure.

La première fut si  belle, si  douce, si  harmonieuse sans embûche,

Avec  travail, santé famille, amis, loisirs et quoi demander de plus ? Elle était  si belle

cette vie !

Qu’elle pouvait se conjuguer au  PLUS QUE PARFAIT !…

Et puis, bien des années plus tard, l’harmonie s’amenuise et elle  disparait.

Cette nouvelle vie se conjugue à L’IMPARFAIT !..

L’un et l’autre nous avons emprunté un chemin bien différent.

Pour Yannick ce chemin appelé  :  ALCOOL  avec un grand  A

Le conduit vers la DÉPENDANCE,

Et pour moi ce chemin appelé SOUFFRANCE avec un grand  S

Me conduit vers la : CO-DÉPENDANCE

Ces deux chemins se sont plus ou moins rejoints,

Nous étions l’un et l’autre dans le DENI :

DÉPENDANCE+CO-DÉPENDANCE =   ISOLEMENT, HONTE, CULPABILITÉ

Même si parfois des petites  lueurs, de temps en temps m’interpellaient;

Je n’osais y  croire ,,, , je pensais bien y remédier ,,,,je pensais gagner.

Je croyais savoir et je ne savais rien.

Je croyais connaître et je ne connaissais rien.

Impuissante j’étais…et puis en parallèle,

 Il  fallait aussi protéger nos trois enfants;

Nous qui les aimons tant, tout était si beau avant !…

Et puis au fil des  jours, le doute augmente :

Réflexion, recherches, écoute, messages positifs et parfois négatifs;

Rien  n’ aboutit, quelle galère !…

La dépression est là, elle masque tout, elle cache la REALITE,

Et finalement peut-être que çà nous arrange.

Il n’avoue toujours pas, c’est si difficile pour lui !…

EPUISÉE, mes limites sont  dépassées, j’ai besoin d’aide,

J’appelle au  secours, hélas, je n’ai pas su frapper aux bonnes portes.

Portes de la  FAMILLE, c’est le rejet total, en retour, j’obtiens QUOI ?

Un   procès, harcèlement moral, trahison, quel    gâchis !….

Que de souffrances !…

Une fois de plus, un repli sur moi-même, que me reste-t-il ?

Nos enfants chéris, quelques  amis, un petit bout de famille ,qui eux

N’ont pas lâché prise.

Soudain l’orage arrive,

Un vent violent me fait  réagir , il m’incite et m’oblige à prendre une autre direction.

 IL  admet ? reconnaît et prend la sage DECISION de se Soigner et d’adhérer à une  ASSOCIATION

La flamme qui était éteinte se ravive petit à petit, chacun retrouve sa place et ses repères.

Il reprend un nouveau chemin appelé :   AIDE, SOUTIEN   qui le conduisent vers  L’ABSTINENCE.

Et pour moi, j’emprunte un chemin appelé ÉCOUTE, TOLÉRENCE qui m’entraîne vers 

LA CONFIANCE

ABSTINENCE + CONFIANCE = RENAISSANCE

Si nous nous sommes égarés pendant un temps plutôt éphémère, nous empruntons à nouveau des chemins différents pour  se retrouver, se reconstruire une autre « VIE »

Entourés  de nos enfants à qui je clame toute ma reconnaissance.

BONHEUR,  JOIE de VIVRE s’équilibrent ,QUEL PLAISIR ! …

Je  te remercie de ton courage et de ton choix.

Même si je sais que cela a été difficile pour toi ,,,

Cet épisode de nôtre  vie, un peu sinueux ne sera que constructif pour nous deux.

Liquidons nôtre passé, échafaudons le présent, ensemble nous allons œuvrer de nôtre mieux dans l’association.

J’accepte d’aider, de soutenir  ceux qui sont à la recherche du chemin de

LA GUERISON (malades ,entourage)

Les chemins de la vie ne sont pas que des chemins de roses , ils sont parfois des chemins d’épines, ceux-là ne sont pas faciles à gravir et à parcourir.

L’étincelle d’un mot de compréhension, d’un mot de réconfort, d’un mot de chaleur

Redonne goût à la VIE et enfin  ON SOURIT.

J’aurai une reconnaissance très forte pour CHANTAL et JEAN-PIERRE qui nous ont accueillis Chez eux chaleureusement !…

Mot important prononcé par JEAN-PIERRE : « MALADIE »

Ce mot a adouci ma colère !…

J’accepte sereinement cette maladie, d’autant plus qu’elle m’a fait grandir en :

FORCE, en CARACTÈRE, j’ai  trouvé de nouveaux repères.

Merci , c’est grâce à vous tous si j’ai pu construire et transmettre cette MÉLODIE

BRAVO ET BONNE CHANCE à ceux et celles qui nous rejoignent et nous accompagnent sur ce CHEMIN de L’ABSTINENCE.

Marie – Edith